Le G Flex, en soi, est un beau produit : c'est un concept que l'on n'attendait pas véritablement sur le marché, une idée de designer secondée par une équipe de recherche dont le résultat tient la route. Mais il reste avant tout un produit d'image, un signe de capacités technologiques, un coup de pied dans les tibias de Samsung (et son Galaxy Round), voire, à tout prendre, un accessoire de mode. Après tout, on ne se démarque plus en utilisant un Nexus initialement destiné aux développeurs ni un iPhone visant une cible techno-aisée... le "think different" est bien là, mais à quel prix ? Celui d'un G Flex puissant, montrant une bonne autonomie, mais dont le principal atout, son écran courbé, n'est pas encore à la hauteur. L'intérêt que représente l'amélioration sonore obtenue par un forma incurvé est peu perceptible... et ne suffira pas à faire oublier le tarif de l'engin qui, rappelons-le, ne dispose pas d'un port pour carte mémoire. 799 euros pour un terminal 32 Go (voire un peu moins chez certains revendeurs en ligne), c'est beaucoup, et assez pour attendre un terminal aux qualités homogènes, des performances brutes à la qualité d'affichage. On en est encore loin chez cet appareil qui a osé se lancer le premier sur le marché, quitte à ne pas s'être suffisamment échauffé, et à donner envie d'attendre un deuxième round.
Ah, les écrans flexibles. Ou courbés, dites-vous ? On en perdrait presque son latin, devant le flou artistique qui entoure cette technologie. Regardons les choses en face : si des exemples ou prototypes existent, les écrans flexibles, ce n’est pas exactement pour tout de suite, le reste du hardware des appareils qui en seraient équipés n’étant pas encore prêt à suivre, du moins pas à une échelle commerciale.
Et c’est peut-être l’enjeu principal du LG G Flex qui nous occupe ici, à savoir transformer un objet de curiosité, une tentative, un essai technique… en un appareil destiné à la vente. Et qu’on se le dise, il a beau s’appeler Flex, il n’est pas flexible, ou du moins pas pliable ni capable d’assumer des torsions.
Le G Flex que nous connaissons n’est pas seul en sa patrie. Lui qui est affublé d’un écran courbé de haut en bas trouve son pendant en le Samsung Galaxy Round, quant à lui équipé d’un écran incurvé de gauche à droite. La rivalité des deux appareils a d’ailleurs su occuper les curieux à la fin de l’année 2013, Samsung et LG s’étant livrés une véritable guerre des nerfs, remportée dans sa première manche par Samsung (premier à dégainer son smartphone), mais dans sa seconde par LG (premier à le commercialiser à l’international). Au bénéfice du mobinaute ? Pas si sûr.
Le G Flex, membre de feue la gamme Optimus de LG, se situe dans le haut du panier de la firme coréenne. Il est donc livré dans un coffret digne de ses prédécesseurs, et dont le format courbé mime la forme du smartphone. Le G Flex est accompagné par un câble USB/micro-USB, un kit d’oreillettes intra-auriculaires, sans oublier un chargeur secteur et un guide de démarrage. Une petite pointe en forme de G viendra vous aider à placer votre carte SIM dans l’appareil.
Au-delà de son aspect « incurvé », le LG G Flex dispose d’une fiche technique à la hauteur des principaux smartphones du moment, notamment grâce à son processeur Snapdragon 800 et ses 2 Go de RAM. Il pèche par contre par un écran non plus Full HD 1080, mais HD 720p (1280 x 720 pixels) sur une diagonale de 6 pouces, ce qui le propulse d’office dans la catégorie phablettes. On notera au passage qu’il ne s’agit pas de n’importe quel écran, mais d’un OLED (POLED pour Plastic OLED), ce qui se fait peu encore chez les smartphones. Remarquez également une mémoire interne de 32 Go sans extension de mémoire possible, et une grosse batterie de 3500 mAh.
Incurvation concave autour d'un axe horizontalProcesseur (CPU)Cadence
Nombre de cœursQualcomm Snapdragon 800
2,26 GHz
4Enregistrement vidéo capteur frontalDLNA / Hostpot WiFi
Hotspot BluetoothNFC (Near Field Communication)Capteur de proximité et lumière
Étrange énergumène que ce G Flex. Il est grand, comme le sont toutes les phablettes, puisqu’il est doté d’un écran de 6 pouces (définition HD) concave (incurvé vers l’intérieur). Il est léger malgré ses dimensions imposantes, et surtout, surprenant : n’espérez pas passer inaperçu avec ce type d’engin greffé à la main. Comment doit-on le prendre ? Comme une espèce d’accessoire de mode à la sauce 2014, réservés à quelques fous de design qui n’attachent qu’une attention toute relative à la notion de praticité ? Comme un trophée technique à exposer à des proches médusés, que dis-je, abasourdis ?
Trêve de plaisanterie, à l’heure actuelle, le G Flex est une espèce d’ovni design, mais pas dépourvu d’atouts. Son bouton dorsal, comme sur le G2, est bien adapté à ce grand format, puisqu’il tombe bien sous l’index de qui souhaite le déverrouiller – et la fonction KnockOn (double clic sur l’écran en veille) le seconde efficacement. Les tranches sont fines, la puissance sonore correcte, et l’on regrette que cette coque inamovible ne nous laisse pas ajouter à la mémoire du terminal une carte micro-SD supplémentaire.
Le port micro-SIMLe port microUSB
Rien sur la tranche droite !
Un mot sur sa coque supposée se « réparer » toute seule en cas de micro rayures : elle offre un toucher légèrement gomme à l’appareil, et ne le soigne pas si bien que l’on s’y attendrait. Vous vous débarrasserez certainement des micro-rayures, mais pas beaucoup plus. Cette surface brillante marque par ailleurs moins les traces de doigts que l’arrière d’un G2 en plastique brillant, mais tout de même, vous n’y couperez pas.
Il est possible d’appuyer légèrement sur le smartphone, qui supportera la pression.Le bouton dorsal du G2 est toujours présent sur le G Flex.
LG indique que son smartphone permet d’obtenir un meilleur rendu sonore en appel du fait que l’appareil suit la courbe du visage. Certes, certes. Mais tout de même, avec un appareil de cette taille, à moins d’être franchement macrocéphale, le microphone sera bien loin de votre bouche… et la différence n’est pas vraiment perceptible lorsque vous passez vos coups de fil du quotidien. Par contre, on apprécie d’utiliser un téléphone qui épouse à peu près la forme de la joue.
Ah, l’écran du G Flex. Il est certes incurvé – performance technique à reconnaître – et assez lumineux, mais dans l’ensemble, il est loin de satisfaire l’œil. Bien que nous ayons eu affaire à une version commerciale de l’appareil, il faut bien convenir que la qualité n’est pas exceptionnelle. On perçoit un aspect granuleux assez dérangeant (une sorte de postérisation), sans parler d’un certain manque de luminosité que l’on perçoit tout particulièrement lorsque l’on place ce G Flex à côté de son compère plat, le G2. Dommage, car la fidélité aux couleurs est là, mais l’ensemble n’est pas tout à fait à la hauteur de nos attentes.
C’est sans compter sur des effets de rémanence qui ne sont pas sans rappeler les premiers écrans plasma, et qui ont pu être observés sur certains modèles de G Flex… dont le nôtre. Par exemple, lorsque vous tirez la barre de notifications, pendant quelques secondes, vous voyez sur le fond gris la forme des icônes affichées sur le panneau d’accueil du terminal.
Regardez bien la zone rose, truffée de petits points au lieu d’afficher une couleur unie.Dans l’ensemble, on a quelques doutes sur la fiabilité de cet écran qui, en plastique, a le mérite d’être moins fragile que les dalles en verre de ses concurrents, notamment en cas de chute. Autre avantage : puisqu’il est incurvé, lorsqu’il est posé à plat côté écran, sur une table par exemple, il ne sera pas exposé aux rayures. Et l’argument principal de ce format incurvé, son caractère immersif ? Vous me voyez aussi dubitative que possible devant ce sujet, même s’il faut concéder à LG que cet écran 16/9 est agréable en termes de format. De là à se sentir particulièrement happé par vidéos et jeux, il y a un pas que je n’ai vraisemblablement pas su franchir.
En ce qui concerne les couleurs, voici un aperçu, auprès d’un G2 dont la dalle IPS (Full HD 1080p, 5,2 pouces) livre d’excellents résultats :
Qu’observe-t-on ici ? D’abord, au crédit du G Flex, d’excellents angles de vision, et des couleurs très vives dues à l’OLED (ou POLED pour Plastic OLED). Mais le blanc a tendance à tirer vers le gris bleu, quand les AMOLED ont pratiquement réussi à résoudre cette difficulté. Dommage.
Un G2 en plus grand, voilà ce qu’est le G Flex, et toujours sous Android 4.2.2. Avec des icône franchement pas réussies, ou devrais-je dire malgré elles, le G Flex ressemble peu ou prou à son prédécesseur. On y retrouve donc une barre de notifications chargée, où des toggles surplombent les QSlide Apps (applications flottantes prédéfinies), une barre de réglage de la luminosité, une autre dédiée au volume sonore… et enfin vos notifications. Heureusement, l’écran est grand, sinon vous ne les verriez même pas au premier coup d’œil !
Globalement semblable au G2, le G Flex en reprend certaines fonctionnalités, dont un multitâche un peu plus abouti que les applications flottantes QSlide Apps. De fait, il s’agit, via un appui long sur la touche de retour, d’utiliser deux applications simultanément sur l’écran : une liste de treize applications est compatible, incluant les Google Apps, un bloc notes, un lecteur vidéo, un gestionnaire de fichiers et un dictionnaire, sans oublier un raccourci vers les applications récentes. Une bonne idée puisqu’il est possible de régler la taille de chaque fenêtre en déplaçant la barre centrale qui les sépare, et ce en mode portrait comme en mode paysage.
Autre fonctionnalité propre au G Flex, Quick Theater. Grosso modo, sur l’écran de veille, il vous suffit d’ouvrir un rideau imaginaire en écartant vos deux pouces depuis le centre de l’écran (en mode paysage) pour faire apparaître un trio de raccourcis directs : vers l’application Photo, Vidéos et YouTube. Une manière de mettre en avant l’aspect multimédia de l’appareil, même si tout cela reste bien gadget (et accessible via l’application Quick Theater disponible dans le menu.
Plus utile mais déjà connue, la fonction KnockON est toujours de la partie sur le G Flex. D’un double tap sur l’écran éteint, vous pourrez ainsi le réveiller pour consulter vos notifications. Le bouton dorsal caractéristique du G2 est toujours de la partie, et s’illumine en bleu (au lieu d’être cerclé de lumière blanche) lorsque vous avez reçu une notification, histoire que vous soyez au courant même si vous avez posé votre smartphone face contre une table.
Vous aimez le bleu ?Pour le reste, le G Flex dispose des différentes applications présentes sur le G2 avec, en bonus, QuickRemote pour se servir de l’appareil comme d’une télécommande. Un outil Memo, le service de sauvegarde LG Backup, une radio FM, Quick Translator pour la traduction ou encore un service de recommandations d’applications. Hormis une barre de notifications un peu fouillis, LG évite de multiplier les applications, et l’ajout d’un véritable multitâche tire parti du grand écran du G Flex. Une bonne combinaison, en somme.
Est-il utile de préciser que le G Flex est irréprochable côté performances ? Si son écran laisse à désirer, c’est bien un lion qui se trouve dans le moteur de ce smartphone. La Full HD a tendance à tirer sur les ressources des terminaux haut de gamme, mais puisque le terminal s’épargne cette caractéristique au profit de HD 720p, on obtient des performances sans lag. Nous l’avons mis à l’épreuve avec divers jeux, même gourmands, et honnêtement, aucun ralentissement n’a été à noter. Pas de chauffe particulière non plus, bref une très bonne surprise corroborée par des benchmarks parmi les meilleurs du moment. Plus de 36000 sur AnTuTu, des performances graphiques au top : le G Flex n’est peut-être pas parfait en matière d’affichage, mais le reste tient la route.
Avec une batterie de 3500 mAh, le G Flex ne dispose pas, sur le papier, d’une batterie réellement plus impressionnante que celle du LG G2, laquelle propose déjà une capacité de 3000 mAh. De fait, le Flex compte tout de même un écran plus grand de 0,8 pouce, avec des caractéristiques internes similaires… À ce détail près que son écran P-OLED n’est pas Full HD mais HD 720p, ce qui se ressent nécessairement au niveau de l’autonomie globale du terminal. Et là, banco ! Le G Flex est certainement la phablette la plus impressionnante en la matière que nous ayons eue en main ces derniers temps.
Un simple chiffre : pour 40 minutes de visionnage YouTube en streaming WiFi avec réseaux mobiles activés, luminosité et volume à fond, en partant de 100 % de batterie, nous sommes arrivés à 97 % de batterie. Et en l’utilisant de manière modérée, mais avec soit la 4G, soit le WiFi activé, nous étions 36h plus tard à plus de 50 % de batterie. Sans trop nous avancer, nous pouvons considérer que le G Flex tiendra la route pendant deux jours sans difficultés, même pour les plus gros utilisateurs de smartphones.
Le G Flex ressemble très largement à un G2, avec des performances photo du même ordre. Dommage à l’heure de l’officialisation du G Pro 2, il ne bénéficie pas du nouveau système de stabilisation optique OIS+, lequel aurait apporté sa petite pierre à un édifice déjà satisfaisant.
Côté interface, on retrouve le les différents modes propres à LG, dont le fameux « Ton dynamique » correspondant au HDR, mais aussi de la rafale, un mode panoramique, le double-appareil photo (façade et dos en simultané), Sport et Nuit. Comme bien souvent, pour obtenir des photos en pleine définition, c’est-à-dire en 13 mégapixels, il faudra accepter le format 4:3, et se contenter d’un maximum de 10 millions de points pour un format 16:9.
En extérieur, le ciel est clairement brûlé (mode normal).En mode HDR, le ciel retrouve sa couleur bleutée (format 16:9).
En extérieur, mode normal.
En intérieur et avec une luminosité médiocre, un peu de lissage comme toujours, mais des résultats globalement honorables.
En vidéo, les résultats sont plus que satisfaisants, si l’on regarde les vidéos en question ailleurs que sur l’écran du G Flex… D’autant plus que la 4K est de la partie. Le flou artistique entourait initialement le smartphone, qui ne met absolument pas l’accent sur cette fonctionnalité, pourtant bien présente au sein du menu du smartphone. Un regret : pourquoi de la 4K aux fichiers encombrants quand la mémoire de l’appareil – 32 Go, certes, mais cela va vite – n’est pas extensible ? De plus, le terminal dispose d’un système de stabilisation numérique baptisé « Système anti-secousse », lequel n’est accessible que jusqu’à la Full HD à 30 fps. Si l’on passe au 1080p à 60 fps ou, pire, à l’Ultra HD (4K), soit 3840 x 2160 pixels, il faudra vous en passer. Heureusement, le zoom audio découvert sur le G2, qui vous permet de sélectionner l’un des sujets de votre vidéo pour mieux concentrer la capture audio sur lui, est de la partie, quel que soit le format sélectionné ; et il fonctionne plutôt bien.
Bien cachée, l’UHD figure dans les réglages de l’appareil.Option intéressante : le zoom de suivi, qui seconde le zoom audio.
Ce G Flex est handicapé par une définition en-deçà des standards de phablettes haut de gamme, avec seulement 720p au compteur, mais aussi par un rendu granuleux et un effet de rémanence inquiétant. Toutefois, il n'est pas désagréable de tenir en main cet écran courbé qui, en tenue paysage, se prête bien au jeu.Le capteur de 13 mégapixels du G Flex s'en sort bien, mais sans briller outre mesure puisqu'un système de stabilisation optique lui fait défaut. Même s'il n'est pas mis en avant par la marque, l'enregistrement vidéo 4K fait partie des qualités de l'appareil. Dommage que l'on ne puisse pas véritablement en profiter sur le smartphone, et qu'une mémoire extensible ne suive pas !Vraiment difficile de noter un design aussi atypique. Il faut évidemment apprécier les phablettes dont le G Flex fait sans aucun doute partie, et on apprécie l'idée de la coque capable de réparer ses micro-rayures. L'écran POLED est relativement protégé, on peut s'asseoir sur le téléphone sans craindre de le briser. Mais est-ce réellement le téléphone que l'on a envie d'utiliser au quotidien ?Rien de bien nouveau concernant le G Flex, qui adopte à peu de chose près l'interface d'un G2. Il ajoute des icônes que l'on se fera un plaisir de changer, une fonction télécommande, un multitâche bien pensé, et devrait passer à Android 4.4 KitKat très prochainement. Pour peu que l'on apprécie l'aspect coloré et un peu chargé de l'interface LG, c'est banco.Aucun problème en termes de performances avec ce G Flex, qui répond parfaitement aux attentes que l'on peut formuler envers un terminal aussi onéreux.Excellente surprise que ce G Flex, bien optimisé, avec une grosse batterie et une définition d'écran bien pratique pour économiser quelques points d'autonomie.Cette note ne reflète pas exactement la moyenne des critères ci-dessus, car d'autres paramètres doivent être pris en compte.
Le G Flex, en soi, est un beau produit : c'est un concept que l'on n'attendait pas véritablement sur le marché, une idée de designer secondée par une équipe de recherche dont le résultat tient la route. Mais il reste avant tout un produit d'image, un signe de capacités technologiques, un coup de pied dans les tibias de Samsung (et son Galaxy Round), voire, à tout prendre, un accessoire de mode.
Après tout, on ne se démarque plus en utilisant un Nexus initialement destiné aux développeurs ni un iPhone visant une cible techno-aisée... le "think different" est bien là, mais à quel prix ? Celui d'un G Flex puissant, montrant une bonne autonomie, mais dont le principal atout, son écran courbé, n'est pas encore à la hauteur.
L'intérêt que représente l'amélioration sonore obtenue par un forma incurvé est peu perceptible... et ne suffira pas à faire oublier le tarif de l'engin qui, rappelons-le, ne dispose pas d'un port pour carte mémoire. 799 euros pour un terminal 32 Go (voire un peu moins chez certains revendeurs en ligne), c'est beaucoup, et assez pour attendre un terminal aux qualités homogènes, des performances brutes à la qualité d'affichage. On en est encore loin chez cet appareil qui a osé se lancer le premier sur le marché, quitte à ne pas s'être suffisamment échauffé, et à donner envie d'attendre un deuxième round. Format originalExcellentes performancesAutonomieEnregistrement vidéo 4KQualité d'affichageMémoire non-extensiblePas de stabilisation optiquePrix élevé
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